75%
DES COLOCATAIRES
QUI ONT UNE ADDICTION
SE SENTENT SOUTENUS
À LAZARE.
Source : Étude d’impact, Improve, 2021
Source : Étude d’impact, Improve, 2021
Aujourd’hui, plus de 200 personnes vivent dans les maisons LAZARE en France. La première cause d’échec de réinsertion des personnes dites « exclues » à Lazare est liée à l’addiction, notamment celle à l’alcool, qui peut freiner, voire interrompre, les projets en cours.
Les addictions pèsent également sur les « jeunes actifs volontaires » qui vivent à leurs côtés et sur les responsables de maison, peu sensibilisés à cette problématique et qui cherchent la plus juste attitude pour tenter de maintenir la personne accueillie dans cet hébergement solidaire.
Jusqu’à maintenant, la réponse apportée aux troubles causés par l’usage de l’alcool était plutôt celle d’un séjour de rupture dans un service de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR), suivi ou non de consultations dans un Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) proche du lieu de résidence. Pour aidantes qu’elles soient, ces propositions doivent être complétées par un dispositif de soutien mis en place « in situ », dans chaque maison, pour permettre à chacun des intervenants de trouver une réponse rapide et ajustée, et pour assurer la personne en souffrance d’un soutien de proximité dans la durée. Depuis 2020, chaque maison Lazare en France est accompagnée par un patient-expert en addictologie dédié.
En 2021, Lazare recense 4 ruptures de contrats liés aux addictions, contre 8 en 2020 et 10 en 2019. C’est une nette diminution qui traduit l’impact du plan de mobilisation contre les addictions.
Aidez les colocataires Lazare qui en ont besoin à se libérer de leurs addictions.